Encore une fois, l'idée n'est pas d'apprendre à conduire sans école de conduite, ni enseignant, comme le gros titre peut le laisser penser. Il s'agit de donner à des accompagnateurs un rôle de répétiteur dès le début de la formation du conducteur. Ils en profitent pour questionner leur propre conduite. Dans un cours, celui qui apprend le plus, c'est toujours l'enseignant.
Ce reportage rétablit un peu ce qu'il en est de la place de l'enseignant, spécialiste de la pédagogie de la conduite, dans la formation du conducteur : celle du débutant soutenue par les répétitions de son accompagnateur et celle de l'accompagnateur dans le sens d'un questionnement de ce qu'il transmet.
Europe-matin-Thomas-Sotto-16/09/13
Lorsqu'on détourne une pensée déjà détournée, on en vient à dire que Marc Camiolo veut "supprimer les moniteurs". La lecture attentive de ce site vous aura bien montré qu'il s'agit-là d'une nouvelle accroche journalistique.
La une d'un journal se doit d'accrocher. Celle-ci accroche bien et finalement détourne la philosophie de l'École. Elle attribue au projet de recherche de vouloir "tester le permis sans moniteur". L'École de conduite conviviale ne prépare pas au permis et n'imagine pas se passer d'enseignants qualifiés.
Voilà un dossier de présentation de l'école un peu plus juste, même si sa fondation est dramatisée dans un conflit père-fils qui n'existe pas sous une autre forme qu'un débat constructif et des décisions prises en commun.